Comment la recherche a-t-elle permis d’accéder simplement aux tests ADN ?
Les autorités publiques se sont toujours intéressées aux techniques d’identification d’une personne. Pour cela, elles font appel aux scientifiques. Le but est d’avoir la méthode la plus efficace. En effet, de nombreuses techniques étaient utilisées auparavant, mais ne promettaient pas de résultats fiables. C’est à partir de la découverte de l’analyse ADN que le monde de la génétique a changé. Dorénavant, il est possible d’obtenir des résultats de test d’identification plus que concrets.
Recherche ADN : une découverte accidentelle
Le professeur Alec Jeffreys a découvert le premier test ADN en 1984. C’était un chercheur britannique qui travaillait sur l’ADN à l’université de Leicester. Au départ, son équipe de chercheurs s’intéressait au mode de transmission de certaines maladies génétiques héréditaires. A la fin de l’expérience, le 10 septembre 1984, ils ont fait une découverte : certaines régions de l’ADN sont propres à chaque individu. Ils ont pu déterminer que la moitié des séquences d’ADN vient du père et l’autre moitié de la mère. Pour en savoir plus sur la recherche ADN, faites quelques recherches sur Internet.
Les utilisations d’un test ADN
Voici les principales utilisations d’un test ADN :
La filiation
Le test ADN a permis de prouver la filiation. C’est le principe de test de paternité actuel. Pour une mère qui souhaite connaître le père biologique de son enfant, elle peut recourir à un test de paternité. Les deux présumés pères pourront donc s’y soumettre. Si une moitié des séquences de l’ADN de l’enfant correspond à celui de l’un des deux hommes, ce dernier est certainement le père biologique de l’enfant.
Les affaires judiciaires
Les tests ADN sont souvent utilisés pour résoudre les crimes. En effet, plusieurs suspects ont été reconnus coupables grâce à une preuve d’ADN retrouvée sur le crime. Pour procéder, la police scientifique compare l’empreinte génétique de la victime et celle d’une tache de sang prélevée sur les lieux du crime. Si elles sont différentes, la tache de sang provient sûrement du potentiel suspect. L’analyse ADN permettra de le confirmer. Si les empreintes génétiques concordent, la police tient son suspect.
L’évolution du test ADN
Le test ADN a beaucoup évolué au fil des années. Voici quelques dates marquantes de l’histoire de la génétique :
1920 : l’année d’identification du groupe sanguin
La communauté scientifique a pu déterminer 4 groupes sanguins différents, à savoir :
- le groupe sanguin A ;
- le groupe sanguin B ;
- le groupe sanguin AB ;
- le groupe sanguin O.
Le groupe sanguin est déterminé par le système ABO. Il est héréditaire mais, ne permet pas de tirer des conclusions sur les liens biologiques.
1930 -1970 : l’apparition des tests sérologiques
Dans les années 1930, les systèmes des groupes sanguins Rh, Kell et Duffy sont apparus. Ils sont basés sur la présence des antigènes hérités biologiquement. Toutefois, ils ne permettent pas non plus d’établir des liens de filiation biologique. En 1970, les scientifiques ont découvert la HLA ou antigène leucocytaire humain. Elle varie chez les personnes qui n’ont aucun lien de parenté.
1980 : les premiers tests RFLP
Les tests RFLP consistent à analyser le polymorphisme de longueur des fragments de restriction. C’est le premier test scientifique qui repose sur l’ADN.
1990 : le test ADN par PCR
Le test RFLP a été remplacé par le test ADN PCR qui est beaucoup plus fiable et rapide. Pour le réaliser, il suffit d’un échantillon de salive, d’où sont extraites les empreintes génétiques.
2000 : les SNP
Les SNP sont des mutations des lettres d’ADN. Ainsi, les tests SNP sont utilisés pour la reconstitution des arbres généalogiques.
2010 : le séquençage d’ADN
C’est la technique la plus moderne pour analyser les données génétiques. On l’utilise surtout pour le test de paternité.